Les bouleversements entraînés par la fin du mandat de Joe Biden et le flou entourant celui de son successeur étaient au centre du mini-sommet de l’Otan réunissant le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les principaux dirigeants européens ce mercredi soir à Bruxelles. « Le bloc européen s’est déjà mis d’accord sur une première priorité : il doit faire tout son possible pour convaincre Donald Trump que l’Ukraine doit entrer dans les négociations en position de force et qu’un mauvais accord pour l’Ukraine le ferait paraître faible sur la scène internationale », explique Mujtaba Rahman, directeur pour l’Europe des analyses du groupe Eurasia, dans une tribune sur le site Politico. « La plus grande crainte est que les négociations sur l’avenir de l’Ukraine ne se transforment en un ''mini-Munich'', propice à une nouvelle agression russe », ajoute l’analyste, en référence aux Accords de Munich qui avaient fait le jeu d’Adolf Hitler en septembre 1938 en sacrifiant la Tchécoslovaquie sans empêcher la Seconde Guerre mondiale.
Author: Luc Chaillot
Published at: 2024-12-18 19:20:00
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