« Il faut définir qui s’engage à faire quoi », note Ulrich Bounat, citant le mémorandum de Budapest en 1994 où les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie s’étaient accordés sur des garanties d’intégrité territoriale et de sécurité à l’Ukraine en échange de sa ratification du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Lors d’une réunion du G20 en novembre 2022, quelques mois après le début de l’invasion, Volodymyr Zelensky avait présenté un plan de paix en dix points, évoquant d’autres conditions telles que la sécurité nucléaire, alimentaire et énergétique de l’Ukraine, la libération des prisonniers et des personnes déportées en Russie ou encore « l’établissement du Tribunal spécial concernant le crime d’agression de la Russie contre l’Ukraine et la création d’un mécanisme international pour compenser tous les dommages causés par cette guerre ». En octobre 2024, il avait également présenté un « plan pour la victoire » en plusieurs points, défendant l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan, le renforcement des capacités militaires du pays, un refus de céder du territoire à la Russie, y compris en gelant le front ou encore le déploiement de moyens de dissuasion non-nucléaires sur le sol ukrainien.
Author: Mathilde Durand
Published at: 2025-08-18 13:37:30
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