« Nous nous engageons à ne pas projeter de films, à ne pas apparaître dans des institutions cinématographiques israéliennes, ni à ne pas collaborer avec elles (y compris les festivals, les cinémas, les chaînes de télévision et les sociétés de production) impliquées dans le génocide et l’apartheid contre le peuple palestinien », poursuivent-ils. S’appuyant sur les propos de la Cour internationale de justice, qui a estimé au mois de janvier qu’il existait un risque de génocide à Gaza, ce mouvement d’ampleur dans le monde du cinéma s’inspire du grand boycott culturel mené par une fronde d’artistes contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud à l’époque. Alors que The Voice of Hind Rajab, un nouveau long-métrage très attendu sur une fillette de six ans tuée par les forces israéliennes à Gaza en 2024, a créé beaucoup d’émoi à la dernière Mostra de Venise (et reçu une standing ovation de 23 minutes), plusieurs dizaines de cinéastes palestiniens ont accusé, il y a un an, Hollywood d’avoir contribué à la déshumanisation du peuple palestinien au cours des dernières décennies.
Author: Valentin Etancelin
Published at: 2025-09-08 17:16:11
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