Georges Salinas, du Bataclan au roman : « Certains vont chez le psy ; moi, j’écris »

Georges Salinas, du Bataclan au roman : « Certains vont chez le psy ; moi, j’écris »


Quand nous avons été confrontés aux attentats du 13 Novembre, j'ai fait le parallèle avec lui, je me suis rendu compte que, des dizaines d'années après, je vivais les mêmes choses que lui, des scènes de guerre, des attentats sur des terrasses de café, des explosions. Dans le deuxième roman (Le Murmure des âmes perdues), c'est le père et le fils qui interviennent sur des affaires marquées par la porosité entre le terrorisme et le grand banditisme, parce que c'est ce que j'ai constaté quand j'ai travaillé à la Brigade des stupéfiants. C'est un livre plus intime, j'y raconte le parcours de voyous en parallèle de celui de flics et je joue sur la dualité tout le long pour montrer que même les malfrats sont aussi des êtres humains, avec des familles, des mères, des enfants.

Author: Sandra Buisson


Published at: 2025-11-13 15:00:00

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