Appelant à « terminer le travail » en prenant le contrôle de Gaza City, le Premier ministre israélien s’est attiré les foudres de plusieurs alliés historiques de son pays, de son propre peuple et même au sein de son gouvernement. « Si c’est une réussite, cela peut devenir une étape importante, en revanche, si la mobilisation est mitigée, Benyamin Netanyahou aura les mains libres », prévient Thomas Vescovi, doctorant en études politiques sur Israël et la Palestine à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et à l’université libre de Bruxelles (ULB). D’autant que la mobilisation de quelque 295.000 réservistes depuis le 7 octobre 2023, selon les médias israéliens, c’est autant de « soldats qui ne sont plus employés dans le monde du travail et ne participent pas à la vie de tous les jours », remarque Dominique Vidal.
Author: Cécile De Sèze
Published at: 2025-08-12 10:41:48
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