Sauf que là où la « Dame de fer » maniait le carnet de chèques avec la parcimonie d'une comptable attentive aux détails, le nouveau maître de Berlin assume désormais une certaine brutalité budgétaire qui ne dit pas son nom. « L'Union européenne n'a aucun droit contractuel de s'endetter », coupe Friedrich Merz qui vient, au nom de son pays, d'endetter l'Allemagne à hauteur de 500 milliards d'euros sur douze ans pour financer un effort militaire sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. » Berlin n'a pas renoncé à réclamer le prolongement de son rabais dans le calcul de sa contribution nationale.À LIRE AUSSI Friedrich Merz à l'Europe : « Se lever ou sortir de l'Histoire » Cette arithmétique implacable signifie que, pour le chancelier allemand, l'Europe de la mutualisation des risques, c'est terminé.
Author: Emmanuel Berretta
Published at: 2025-07-21 15:00:00
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