«Freud, la dernière confession» avec Anthony Hopkins : divan mauvais

«Freud, la dernière confession» avec Anthony Hopkins : divan mauvais


Le fondateur de la psychanalyse souffre alors depuis seize ans d’un cancer de la mâchoire probablement dû à une consommation frénétique de cigares et à l’utilisation ponctuelle de cocaïne. Les douleurs terrifiantes et le pourrissement d’une existence illustre tandis que l’Europe s’effondre dans la guerre, le sujet en soi valait un film que celui de Matt Brown effleure mais en préférant se concentrer sur une discussion imaginaire entre Freud et l’auteur C. A la place du biopic terminal et quelque peu creepy d’une sommité intellectuelle ravagée, nous aurons donc un film-débat plutôt guindé sur les valeurs contraires de la psychanalyse, ayant excavé le champ de l’inconscient pour mieux détruire toute idée de transcendance face à Lewis, converti au christianisme, embrassant la foi de l’Eglise anglicane et ayant dépeint Freud dans un de ses livres (le Retour du pèlerin) comme un vieillard vaniteux, pompeux et ignorant.

Author: Didier Péron


Published at: 2025-06-03 14:09:00

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