Certes, mais le cynisme n'aurait pas suffi pour pérenniser une amitié qui survivra, au XXe siècle, à tout, y compris à la trahison de 1940 et au coup d'État de Vichy qui déboucha sur l'État français et sa compagnie de fripouilles. Celle de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie devenu roi d'Angleterre, de Voltaire, qui vanta le libéralisme des Anglais ; de Talleyrand, pour qui l'amitié franco-britannique était la clé de voûte de la paix en Europe ; du roi Louis-Philippe, qui vécut en Angleterre avant d'y mourir ; de Napoléon III, qui fit de même ; d'Oscar Wilde, qui vécut à Paris et en Normandie ; de Valéry Larbaud, qui était amoureux de la campagne anglaise. À LIRE AUSSI Macron préféré à Trump : les dessous du choix royal de Charles III À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Oui, la France et l'Angleterre sont anachroniques dans le monde des tyrans mal élevés et habités par la méchanceté.
Author: Arthur Chevallier
Published at: 2025-07-08 17:00:00
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