Concrètement, la Norvège pourrait servir de filet de sécurité dans plusieurs scénarios : si l’un des pays des 27 ne vote pas pour le renouvellement du gel des avoirs russes, si la Russie verse une indemnité à l’Ukraine pour les dommages infligés (ce qui provoquerait un retour de ses avoirs), ou à l’issue d’une action en justice. Interrogé sur le sujet mercredi 12 novembre, le Premier ministre travailliste Jonas Gahr Store déclarait ainsi : "J’ai vu qu’on spéculait sur le fait que la Norvège puisse mettre à disposition son fonds pétrolier - dans lequel sont amassées les recettes provenant de l’extraction du pétrole et du gaz au large de ses côtes - comme garantie à un type de prêt de l’UE à destination de l’Ukraine […] Ce n’est pas d’actualité", a-t-il assuré à la chaîne de télévision TV2. "Or notre contribution à l’aide à l’Ukraine, prévue jusqu’en 2030, n’atteint que 23 milliards d’euros, soit une fraction de ces profits", détaille ce dernier, mettant au passage en avant l’enjeu sécuritaire pour la Norvège, qui partage près de 200 kilomètres de frontière avec la Russie.
Author: L’Express
Published at: 2025-11-16 16:38:03
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