Et si l’avenir du Canada passait par l’Europe ?

Et si l’avenir du Canada passait par l’Europe ?


Depuis, la méfiance s’est profondément enracinée, alimentée par des tensions persistantes autour de la cybersécurité, de l’ingérence étrangère et des restrictions commerciales, mais aussi par l’exécution récente en Chine de quatre citoyens canadiens, condamés pour trafic de drogue. Le Canada, fidèle allié de l’OTAN et partisan d’un ordre fondé sur le droit, pourrait jouer un rôle dans les coalitions de volontaires (un plan pour soutenir l’Ukraine pris à la suite du sommet de Londres, en mars 2025) au sein de l’UE, sans attendre l’unanimité des 27. Les principaux obstacles seraient plutôt d’ordre technique ou politique : l’éloignement géographique, la nécessité pour le Canada d’aligner ses lois et réglementations sur l’ensemble des normes européennes (l’acquis communautaire), ainsi que l’adaptation de son système de gestion de l’offre en agriculture aux règles du marché intérieur européen.

Author: Érick Duchesne, Professeur, Département de science politique, Université Laval, Mehdi Abbas, Maître de conférence, Université Grenoble Alpes (UGA)


Published at: 2025-04-01 14:56:32

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