Ce ne sont que de vieux rafiots à la coque rouillée, souvent chargés de gaz naturel ou de pétrole, qui partent ou reviennent de la Russie voisine, à seulement 200 kilomètres de là. Ces navires dits « fantômes » dissimulent l’identité de leurs propriétaires derrière des sociétés-écrans et des pavillons de complaisance, et peuvent disparaître des écrans radars en éteignant leurs systèmes d’identification automatique (AIS). Habitué à scruter le fond de la mer Baltique à la recherche de mines posées pendant la seconde guerre mondiale, l’Ugandi est désormais attentif à ces pétroliers figés dans la houle, qui se profilent à l’horizon.
Author: Julien Bouissou
Published at: 2025-10-08 15:09:19
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