Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à peine rentré, le samedi 5 juillet, du 17e sommet de l’Organisation de coopération économique eurasiatique au Karabakh, a déclaré que «l’Arménie, initialement opposée au corridor de Zanguezour [reliant l’Azerbaïdjan à l’est de la Turquie, ndlr], se montre maintenant plus souple». Ce projet de route de transit passant par le sud de l’Arménie cristallise les ambitions géopolitiques et économiques d’Ankara et de son allié azerbaïdjanais, dans une région, le Syunik, déjà sous tension puisqu’une partie de l’opinion arménienne soupçonne son éternel ennemi de vouloir s’en emparer. Puisque Moscou s’est mis à dos les deux pays du Sud-Caucase : l’Arménie pour l’échec de sa mission pacificatrice dans la dernière guerre du Haut-Karabakh ; l’Azerbaïdjan depuis une rafle de la diaspora azerbaïdjanaise dans l’Oural conduisant à la convocation de l’ambassadeur azerbaïdjanais de Russie, dimanche 29 juin.
Author: Camille Scali
Published at: 2025-07-07 17:14:24
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