A ces liens économiques forts et étroits s’ajoute un contexte a priori propice au dialogue : la guerre commerciale mondiale lancée par les Etats-Unis de Donald Trump, à l’origine de droits de douane sans précédents et d’une incertitude épaisse quant à l’accès au marché américain à court et moyen termes. De même, des garanties réciproques et des règles sur les investissements de la Chine dans l’UE et réciproquement, le maintien d’un semblant de système multilatéral face aux attaques incessantes de Donald Trump, en particulier contre l’Organisation mondiale du commerce (OMC), et enfin la coopération climatique, alors même que la Chine semble avoir franchi son pic d’émissions de CO 2 et bénéficie d’un rôle incontournable dans les énergies renouvelables, apparaissent comme autant de domaines dans lesquels un dialogue bilatéral devrait couler de source. « Les dirigeants chinois sont très préoccupés par ce que pourrait contenir l’accord UE – Etats-Unis, dans le sens où ils craignent que l’opposition des Européens à la Chine puisse faire partie du deal et permettre, pour les Européens, une garantie de sécurité et une présence américaine durable dans l’architecture de sécurité en Europe », expliquait pour sa part Abigaël Vasselier, la cheffe du programme sur les affaires étrangères chinoises au Mercator Institute for China Studies (Merics), au cours d’un briefing organisé lundi par le think tank.
Author: Justine Duval, Mathieu Solal
Published at: 2025-07-22 14:30:00
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