Ces propos illustrent la tension qui règne au plus haut niveau de l'État pakistanais depuis que New Delhi a suspendu le traité de partage des eaux de l'Indus le 23 avril, en représailles à l'attentat. Cette guerre de l'eau déstabiliserait aussi le Pakistan en créant des tensions entre la province du Pendjab, en amont des rivières, et celle du Sindh en aval. L'enjeu est si vital pour le Pakistan que le Comité pour la sécurité nationale, qui réunit le premier ministre Shehbaz Sharif et les chefs des armées, a averti le 24 avril : "Toute tentative de stopper ou de détourner les cours d'eau qui reviennent au Pakistan au titre du traité de l'Indus […] déclenchera une réponse ferme utilisant toutes les options à disposition de nos forces."
Author: Emmanuel Derville
Published at: 2025-05-03 15:21:59
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