Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a réclamé à la Turquie un allégement de « l’isolement » carcéral d’Abdullah Öcalan, présentant son fondateur comme le « négociateur en chef » du groupe en cas de pourparlers de paix, après quatre décennies d’une guérilla sanglante. Avec la dissolution et la fin de la « lutte armée », « nous donnons une réelle chance à la paix », a plaidé Zagros Hiwa, porte-parole de la branche politique du PKK, dans des réponses écrites envoyées à l’AFP. Si l’incertitude règne sur le sort réservé aux combattants du mouvement qui espèrent une amnistie, des médias turcs ont récemment rapporté que des cadres pourraient être contraints à l’exil dans des pays tiers, citant la Norvège ou l’Afrique du Sud, tandis que d’autres devraient rester dans le nord de l’Irak.
Author: Le Monde avec AFP
Published at: 2025-05-20 13:56:58
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