Il s’agit des seules statistiques encore accessibles depuis que la Cour suprême a cessé, en février 2023, de rendre publics les chiffres détaillés concernant les infractions liées au service militaire, invoquant des consignes du ministère de la Défense et du FSB, le service de renseignements intérieur russe, pour en préserver la “confidentialité”. Selon les auteurs, en tenant compte des données non accessibles des juridictions installées dans les territoires sous contrôle russe en Ukraine, le nombre réel de condamnés pourrait dépasser les 20 000. Ce choix juridique n’est pas anodin, notent les analystes, car l’article sur l’abandon de poste “prévoit une peine avec sursis comme alternative à la prison ferme”, ce qui facilite le retour des condamnés sur le front et les exclut des statistiques de “pertes irrécupérables”, contrairement à la désertion.
Published at: 2025-08-20 13:04:38
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