Le procès de l’ex-dirigeant de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, devant la haute cour militaire pour complicité présumée avec le groupe armé rebelle Alliance Fleuve Congo-Mouvement du 23 mars (AFC-M23) aurait pu, à ce titre, être historique. Mardi 30 septembre, Joseph Kabila – il fut le président de la RDC de 2001 à 2019 – a été condamné à la peine de mort, conformément aux réquisitions du lieutenant général Jean-René Likulia Bakulia, représentant du ministère public. Les accusations étaient lourdes : « trahison », « participation à un mouvement insurrectionnel », « crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité », « homicide intentionnel par balles », « viol », « torture », « déportation » et « occupation par la force » d’une partie de l’est de la RDC, passée en début d’année sous le contrôle de l’AFC-M23.
Author: Christophe Châtelot
Published at: 2025-09-30 16:54:33
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