En plein doute sur la mondialisation, l’Asean se réunit avec la Chine et les pays du Golfe

Le prochain sommet des chefs d’État de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), les 26 et 27 mai à Kuala Lumpur, inaugure une “nouvelle phase diplomatique pour le groupement régional”, estime Nikkei Asia, avec, au programme, une rencontre trilatérale entre l’Asean, la Chine et le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Elle est aussi pensée comme la démonstration, complète Nikkei Asia, du souhait de l’Asean d’élargir sa marge de manœuvre, dans un contexte “mondial changeant, au-delà de la simple recherche d’un équilibre entre ses relations avec les États-Unis et la Chine”. La rencontre trilatérale “signale l’intention de l’Asean de rester flexible dans un ordre global de plus en plus fragmenté, plutôt que de privilégier un alignement avec un seul bloc en particulier”, décrypte Aira Azhari, du think tank malaisien The Institute for Democracy and Economic Affairs dans Nikkei Asia.