Une foule immense a assisté samedi à Téhéran aux funérailles nationales d’une soixantaine de hauts gradés militaires et de scientifiques liés au nucléaire tués par Israël pendant la « guerre de douze jours », au cinquième jour d’un cessez-le-feu fragilisé par de nouvelles menaces de Donald Trump. Mohammad Bagheri, le plus haut gradé des forces iraniennes, responsable à la fois de l’armée, du corps des gardiens de la révolution et du programme balistique du pays, qui travaillait directement sous l’autorité du Guide suprême, tué au premier jour de la guerre, doit être enterré avec sa femme et sa fille samedi. « Les Iraniens ont donné de leur sang, pas leur terre ; ils ont donné leurs proches, pas leur honneur ; ils ont résisté à une pluie de bombes de mille tonnes, mais ils ne se sont pas rendus », a écrit le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, sur son compte Instagram, ajoutant que l’Iran ne connaît pas le mot « reddition ».
Author: Le Monde avec AFP
Published at: 2025-06-28 10:12:56
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