Le leader du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), Debretsion Gebremichael, au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie) le 16 février 2025. Dans une lettre adressée au président de la Commission de l’Union africaine (UA) au lendemain de cette décision, ses dirigeants ont appelé l’institution à faire pression sur le gouvernement éthiopien afin qu’il suspende cette décision, aux airs de déjà-vu. Cette radiation montre deux choses : que le gouvernement fédéral contrôle le Tigré, dans un pays où les régions sont censées jouir d’une certaine autonomie, et que le TPLF a été incapable de s’organiser face à la stratégie utilisée par le gouvernement depuis des années, destinée à l’affaiblir.
Author: Marlène Panara
Published at: 2025-05-27 16:00:06
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