Une chercheuse russe de l’université de Harvard arrêtée en février à son retour aux Etats-Unis et menacée de renvoi dans son pays par l’administration Trump, malgré ses craintes de persécutions politiques, a recouvré la liberté sur décision de justice. Kseniia Petrova, chercheuse à l’Ecole de médecine de Harvard, avait été arrêtée par la police américaine des douanes et de l’immigration (ICE), en février, à l’aéroport de Boston alors qu’elle rentrait d’un voyage à Paris, pour avoir omis de déclarer des échantillons biologiques qu’elle transportait dans ses bagages. Des poursuites pénales ont ultérieurement été engagées contre Kseniia Petrova, le 14 mai, pour contrebande, délit passible d’une peine maximale de vingt ans de prison et de 250 000 dollars d’amende.
Author: Cécile Bouanchaud et Antonin Lainé (service photo)
Published at: 2025-06-14 19:04:23
Still want to read the full version? Full article