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Décidément pour Macron «la réponse n’est pas nationaliser» qu’il s’agisse d’Arcelormittal qui licencie aujourd’hui 600 salariés en France ou d’Alstom hier : pressé de le faire par la secrétaire générale de la CGT, il a affirmé que «la nationalisation ne sert rien» même si EDF l’a été en 2022 pour servir les ambitions du pays en matière de relance nucléaire. Relancé par Sophie Binet sur le dossier Vencorex, repris faute de mieux par son concurrent chinois, il a là encore écarté cette éventualité : «nationaliser une entreprise qui ne réussit pas sur son marché serait une erreur, on a sauvé les activités critiques de Vencorex, notamment dans le nucléaire, qui devait l’être», a-t-il assuré face à une Sophie Binet pas du tout convaincue. En revanche, Emmanuel Macron s’est montré très affirmatif sur deux autres sites : «Nous allons sauver et Dunkerque et Fos, je vous le dis les yeux dans les yeux, pas en nationalisant mais en ayant une politique européenne qui protège notre acier».

Author: LIBERATION, AFP

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