Au moins 2 500 morts, peut-être des dizaines de milliers, des centaines de milliers de Birmans à la rue, des destructions considérables dans tout le pays, et en particulier dans la deuxième ville du pays, Mandalay, proche de l'épicentre, où des quartiers entiers sont en ruine, sans parler d'autres régions plus reculées, frappées de plein fouet et d'où aucune information n'est encore parvenue. Listant les zones les plus ravagées, l'Organisation mondiale de la santé alertait dimanche sur le fait que le bilan pourrait augmenter significativement, alors que certaines régions sont des trous noirs d'où l'information ne sort que très lentement : « En particulier, un nombre important de décès et de destructions supplémentaires ont été signalés dans le canton de Sagaing, dans la région de Sagaing », précisait le communiqué. La situation humanitaire du pays était déjà désastreuse avant la catastrophe, avec 20 millions de personnes dans le besoin, plus de 3,5 millions de déplacés et des millions réfugiés à l'étranger, et même un risque de famine dans les zones les plus disputées.
Author: Jérémy André
Published at: 2025-03-31 15:51:00
Still want to read the full version? Full article