Il a ainsi gagné du temps, un temps dont il a besoin pour repousser la ligne de front le plus loin possible vers l’ouest, avant de la geler, à terme, dans le cadre d’un accord. Si le sommet de l’Alaska de 2025 a quelque chose en commun avec la conférence de Yalta de 1945, c’est bien ceci : les deux rencontres ont validé les revendications territoriales des dirigeants russe et soviétique. Si à Anchorage, comme l’affirment certaines sources bien informées, Poutine a vraiment promis à Trump qu’il n’attaquerait personne d’autre en contrepartie de la cession du territoire du Donbass – territoire qu’il n’a pas encore totalement conquis –, alors il s’agit d’un marché tout à fait cynique.
Author: Andreï Kolesnikov
Published at: 2025-08-17 16:58:24
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