Emiliano Martinez, ce gardien que la France adore détester

Emiliano Martinez, ce gardien que la France adore détester


Avant d’arriver, il était encore au téléphone avec son père, qui lui confiait se préparer pour sa partie de pêche quotidienne à Mar del Plata, et voici maintenant qu’il est devant lui, de l’autre côté de l’océan, à lui enfiler la médaille de la finale de la Coupe du monde autour du cou. Martinez a tout de suite été identifié comme un joueur à fort potentiel par Arsène Wenger, loué pour son analyse des trajectoires, « avec des performances physiques incroyables, supérieures à Szczęsny, Almunia et Fabiański en vitesse de sprint, en puissance, en saut », dixit Gerry Peyton, mais voilà : à l’époque, il est enlisé dans la situation d’un jeune diplômé cherchant du travail et à qui on demande de l’expérience. À peine peut-on dire que Martinez a réalisé contre la France ce qu’il avait fait pendant toute la Copa América : un arrêt crucial à la 123e minute, qu’une très petite poignée de gardiens dans le monde sont capables de réaliser, et une séance de tirs au but brillante, qu’il a tout simplement survolée, comme si tout le monde savait d’avance qu’il allait la remporter.

Author: Mathieu ROLLINGER


Published at: 2025-04-07 15:00:24

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