Les années de chaos qui ont succédé à l’invasion étatsunienne — laquelle a conduit à la chute de Saddam Hussein en 2003 —, la montée de la violence confessionnelle et de l’organisation de l’État islamique, la guerre civile en Syrie voisine et le génocide des yézidis en 2014, ont provoqué des déplacements massifs de populations et attiré un afflux de financements étrangers. Ainsi, l’association humanitaire étatsunienne Catholic Relief Services (CRS) a interrompu ses programmes de consolidation de la paix, le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) a abandonné certains projets de protection, et la Fondation SEED, qui fournit des soins psychologiques, a mis fin aux contrats de plus de 170 employés à Duhok, dans le Kurdistan irakien (nord-ouest de l’Irak). Le HCR souligne un paradoxe dans son rapport annuel de 2024 : « La perception de l’Irak comme pays à revenu intermédiaire complique la mobilisation de ressources, car le pays est considéré comme ayant la capacité budgétaire de soutenir sa population, y compris les déplacés internes et les réfugiés.
Author: Orient XXI
Published at: 2025-11-10 08:22:03
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