Un matin de ce mois de mars, avant un rendez-vous dans la vieille ville de Damas, je croise un jeune garçon d’une douzaine d’années, accompagné d’un adulte. Le soulagement provoqué par la chute du « boucher de Damas », la joie ressentie par de nombreux Syriens, notamment les exilés dont je faisais partie, ne doivent pas masquer cette douloureuse réalité : le pays est à l’agonie. Le long de la route vers la province druze de Souweïda, les câbles des lignes à haute tension ont été volés par diverses milices, et les arbres abattus pour servir de bois de chauffage.
Author: Firas Kontar
Published at: 2025-04-05 14:00:09
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