Elle a en effet donné son accord à l’élimination totale des droits de douane sur les produits industriels en provenance des Etats-Unis, à l’amélioration d’accès au marché pour certains produits agricoles et issus de la pêche, ainsi qu’à des investissements européens de 600 milliards de dollars dans divers secteurs – non précisés dans la déclaration – aux Etats-Unis d’ici à 2029. Pour lui, malgré les trois boulets aux pieds de l’UE que sont « le déficit commercial sur les biens que les Etats-Unis affichent vis-à-vis de l’Europe [autour de 50 milliards d’euros par an, et que Donald Trump aimerait résorber, NDLR], la dépendance européenne à Washington en matière de garantie de sécurité et la rancœur de Donald Trump vis-à-vis des Européens », la Commission a ainsi réussi à obtenir « le meilleur accord possible » et notamment des conditions plus favorables que le Royaume-Uni ou le Japon. Les termes de l’accord sont en effet en contradiction avec le droit commercial international, et en particulier les règles de l’OMC, qui imposent de ne pas discriminer un partenaire par rapport à un autre, en vertu de la « clause de la nation la plus favorisée ».
Author: Mathieu Solal
Published at: 2025-10-28 15:10:00
Still want to read the full version? Full article
