La diplomate européenne en chef n’a pas déployé le même acharnement pour convaincre Berlin et Rome de sanctionner Tel-Aviv que pour inciter les Européens à livrer des armes à Kiev : dix-neuf trains de sanctions adoptés contre la Russie, zéro contre Israël. Sa russophobie rabique, politiquement rentable à Tallinn, renvoie une image tellement étriquée de la politique étrangère européenne que les vingt-sept pays membres ont dû lui suggérer par courrier au début de 2025 de s’intéresser un peu à l’Afrique. En mars, elle a tenté de leur imposer un énième plan d’aide à l’Ukraine, d’un montant de 20 à 40 milliards d’euros — sans succès.
Author: Pierre Rimbert
Published at: 2025-11-17 14:50:52
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