Et à raison : parmi les hôtes du Ritz-Carlton, on retrouve plusieurs ministres, des chefs de sécurité, mais aussi d'importants investisseurs, comme le prince Alwaleed ben Talal, l'un des hommes les plus riches de la planète, ou encore le prince Moutaïb ben Abdallah, fils de l'ancien roi Abdullah, ancien chef de la Garde nationale saoudienne. C'est le cas du prince Alwaleed, contraint de céder près de six milliards à MBS, après plusieurs séances de waterboarding, une technique de torture particulièrement douloureuse consistant à recouvrir la tête de la victime avec un drap, avant d'y verser de l'eau, pour simuler une noyade et pousser la personne à l'asphyxie. En quelques semaines seulement, la purge du Ritz-Carlton, sorte de "printemps arabe d'Arabie saoudite" ou de "Glasnost du Moyen-Orient", permet à Mohammed ben Salman et son père d'amasser plusieurs centaines de milliards de dollars, de retour dans les caisses d'État.
Author: Antonio Morettini
Published at: 2025-11-23 11:04:48
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