Mardi, face aux maires réunis en congrès porte de Versailles, le général Fabien Mandon avait jugé nécessaire que le pays restaure sa "force d'âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l'on est" et qu'il soit prêt à "accepter de perdre ses enfants" dans un contexte international de plus en plus tendu, en particulier à cause de la guerre entre l'Ukraine et la Russie. Les mots du général Fabien Mandon "glacent le sang", a affirmé Fabien Roussel à la tribune ce dimanche, faisant le parallèle entre ces déclarations et la mort de Mehdi Kessaci, frère d'un militant engagé contre le narcotrafic et assassiné le 13 novembre dernier. Tandis que des diplomates ukrainiens, européens et américains se sont donné rendez-vous à Genève depuis ce dimanche pour discuter du plan de paix mis sur la table par Washington, un cadre perçu comme une forme de capitulation aussi bien par Bruxelles que par Kiev, Fabien Roussel a affirmé être "autant opposé au nationaliste Poutine qu'à ceux qui voudraient nous faire entrer en guerre contre le peuple russe".
Author: Vincent Gautier
Published at: 2025-11-23 15:18:07
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