Ces sources ont révélé que les garanties proposées seraient proches de celles formulées dans l'article 5 du traité de l'Atlantique Nord, consacrant le principe de la défense collective en stipulant qu'une attaque armée contre l'un de ses membres était une attaque contre tous : « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles […] assistera la partie ou les parties ainsi attaquées. Si le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré ce samedi à la chaîne télévisée ZDF que les États-Unis « sont prêts à participer aux garanties de sécurité pour l'Ukraine », les dirigeants européens ont demandé des clarifications sur le rôle que cet engagement sécuritaire impliquerait pour l'allié outre-Atlantique qui, jusqu'ici, a toujours rechigné à aider directement l'Ukraine et passe, pour les ventes d'armes par exemple, par l'intermédiaire des pays européens. À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Alors que la presse, les observateurs internationaux et la diplomatie russe s'accordent à considérer que le sommet russo-américain a surtout profité au maître du Kremlin, celui-ci, qui a jugé la rencontre « opportune » et très « utile », a exigé de l'Ukraine l'abandon au profit de la Russie de l'oblast industriel de Donetsk, contrôlé aux trois quarts par l'armée russe, et de celui de Louhansk, comme condition pour mettre fin à la guerre.
Author: Lena Gomez
Published at: 2025-08-16 17:38:00
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