Cependant, si les redressements judiciaires augmentent rapidement - à 7% - certains secteurs, malmenés, retrouvent de l'oxygène, à l'instar des métiers de bouche et plus précisément des boulangeries et boucheries (avec des défaillances en recul de 3%) de la vente de détail et de l'habillement (-4%), du bâtiment et de l'industrie manufacturière, qui résistent. Dans la situation actuelle de la hausse des droits de douane avec les Etats-Unis, ce sont les entreprises ayant du cash qui pourront prendre le temps de voir comment cette guerre commerciale évolue », pointe le directeur des études d'Altarès, estimant par ailleurs que ce serait une erreur « de faire une fixation sur les Etats-Unis ». Si Michel-Edouard Leclerc a estimé chez nos confrères de BFM TV qu'il faudrait dix ans pour ne plus ressentir les effets de ce conflit commercial - contredit par ailleurs par l'économiste Jean-Hervé Lorenzi, fondateur des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence - Thierry Millon reconnaît qu'il « faudra du temps pour récupérer ce qui est perdu », d'autant plus que les entreprises sont déjà engagées dans un effort fiscal lié au déficit des comptes publics et que le citoyen, dans ce même contexte, n'est pas encouragé à désépargner.
Author: Laurence Bottero
Published at: 2025-04-09 18:30:00
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