Au jeu des mots et des menaces entre Israël et l’Iran, Téhéran brandit depuis plusieurs jours la carte du détroit d’Ormuz, où transite 20 % de la demande mondiale en pétrole et en gaz. Et après les raids des États-Unis sur les sites nucléaires iraniens – autour desquels Donald Trump a soufflé le chaud et le froid avant d’appuyer sur le bouton dans la nuit de samedi à dimanche – le blocus de ce passage maritime clé se rapproche. Unique voie maritime entre les pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Irak, Iran, Koweït, Oman et Qatar) et le reste du monde, ce passage est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 km environ, et de sa profondeur de 60 mètres maximum.
Author: Pierre Charles
Published at: 2025-06-23 16:18:00
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