De Sfax à Salakta, une cohabitation délicate entre migrants et Tunisiens

De Sfax à Salakta, une cohabitation délicate entre migrants et Tunisiens


Des migrants fuient alors que la police arrive pour démanteler un camp de fortune de subsahariens à El Amra, à la périphérie de la ville portuaire tunisienne de Sfax, le 5 avril 2025. Pour Ala Cherif, gérant de la supérette Mamix d’El Amra, un client est un client, qu’il soit du coin ou « Africain ». A la sortie de la supérette, de jeunes Tunisiens proposent de charger les provisions sur leurs vieilles mobylettes : à partir de 10 dinars (quelque 3 euros) – un montant exagéré – pour une livraison jusqu’à l’un des camps informels, posés dans les champs d’oliviers qui ceinturent la cité agricole.

Author: Mustapha Kessous


Published at: 2025-04-22 16:09:48

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