De Rafah à Paris, Fadel Afana, psychiatre en exil

De Rafah à Paris, Fadel Afana, psychiatre en exil


Chaque matin, ce psychiatre palestinien de 53 ans emprunte les transports en commun franciliens pendant deux heures, avant d’enfiler une blouse blanche à l’hôpital Sainte-Anne, au cœur de Paris (14e), et de se mettre à l’écoute de patients. Un quotidien posé qui contraste avec la situation « de chaos, de terreur et de guerre que subit [son] peuple », résume ce natif de Rafah, ville située à l’extrême sud de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne. Alors que la défense de la science est au centre de l’actualité géopolitique mondiale, « les nationalités des candidats à l’exil reflètent la cartographie des conflits et des manifestations des régimes autoritaires », décrit-elle : « Après la Syrie, la Turquie, le Yémen, l’Iran, l’Irak, notre programme s’est ouvert progressivement à l’Afrique subsaharienne, à l’Amérique du Sud, avant de recevoir à partir de 2021 des personnes d’Afghanistan, d’Ukraine, de Russie puis de Palestine.

Author: Laure Belot


Published at: 2025-04-26 15:30:10

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