Quand les détenteurs de la dette publique sont des résidents du pays, comme c'était à peu près le cas à l'époque (mais plus maintenant, puisque les obligations de l'État français sont détenues à plus de 50 % par des non-résidents), que les intérêts de l'emprunt soient payés ou non, la nation ne s'en trouvera ni plus ni moins riche. En France, une étude publiée par la Direction générale du Trésor et de la politique économique (DGTPE) en 2004 suggère que les ménages de la zone euro et en France suivent, mais en partie seulement, un comportement ricardien : « Une hausse de 1 point de PIB du déficit public structurel serait compensée par une augmentation de 0,75 point de PIB de l'épargne privée, ce qui serait cohérent avec un comportement largement ricardien des ménages de la zone euro. L'analyse de l'évolution des déficits publics et de l'épargne privée dans les pays de l'OCDE met toutefois en évidence une équivalence partielle entre eux, qui peut correspondre à l'existence de comportements ricardiens dans une partie de la population en particulier lorsque la dette publique est plus élevée.
Author: The Conversation France
Published at: 2025-08-16 11:00:00
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