Un gadget économique boursouflé, un outil au service de la mégalomanie de Gianni Infantino dans son bras de fer avec l’UEFA, et enfin, une compétition de trop dans un calendrier déjà bien fourni… Le constat se révélait suffisamment flagrant pour que personne ne l’ignore ou ne nie les preuves à charge contre ce cirque organisé chez Donald 1er. La hype de la Coupe du monde s’appuyait sur de solides arguments, déjà souvent utilisés, notamment pour le Mondial au Qatar : représentation du Sud global, sortir le foot de son centre de gravité éternellement situé sur le Vieux continent, mise en valeur de clubs ou de joueurs trop méconnus, rassembler le monde… Et pour la France, une petite touche patriotique autour du PSG, seul représentant de notre championnat, auréolé de son triomphe « Enrisquesque » en C1, qui peut encore rêver à une saison parfaite. Il faut bien l’admettre : pour ceux et celles qui s’imposent de regarder les « chocs » en question – en tout cas, les rencontres qui se déroulent sous une chaleur écrasante, pour essayer de séduire le spectateur de Paris ou de Londres (décalage horaire oblige) –, le niveau oscille (engagement, tactique, buts) entre le walking football et le jubilé de haut standing.
Author: Mathieu ROLLINGER
Published at: 2025-06-24 13:00:49
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