Alors que le monde entier attend avec espoir le résultat du prochain cycle de contacts indirects entre l’Iran et les États-Unis (initialement prévu le 15 juin), Israël a décidé de les court-circuiter de la manière qu’il a jugée la plus appropriée, en commençant le bombardement de l’infrastructure nucléaire de l’Iran. Leur objectif était tout autre : faire pression sur l’Iran par tous les moyens, le rendre responsable de tous les maux de la région et décrire de manière infondée les contre-mesures légitimes de Téhéran — par exemple le recours aux mécanismes de protection prévus par le JCPOA (accord sur le nucléaire iranien) — comme une violation de ses obligations en matière de non-prolifération. Nous tenons à rappeler — et ce point revêt désormais une importance fondamentale — que tous les problèmes relatifs au JCPOA ont débuté avec le retrait unilatéral des États-Unis de l’« accord sur le nucléaire » en 2018, et en raison du refus délibéré du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne de respecter les engagements qui leur incombent en vertu du JCPOA, notamment celui de créer les conditions permettant à Téhéran de tirer un bénéfice matériel de la levée des sanctions unilatérales imposées par l’Union européenne jusqu’en 2015.
Author: Le Cri des Peuples
Published at: 2025-06-14 12:59:43
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