Celles et ceux qui, par millions, ont dû quitter leurs foyers pour changer de région au sein même de l’Ukraine, ou pour trouver refuge dans les innombrables villes et villages qui, en Europe, les ont accueillis les bras ouverts pour tenter de leur permettre de vivre une vie normale, une vie normale éloignée de leurs plus proches, parfois d’un frère, parfois d’un père, avec l’inquiétude permanente de recevoir la nouvelle de sa disparition. Je veux aussi souligner le travail qui a été le nôtre, celui du Gouvernement français, pour apporter des réponses en matière de scolarisation des enfants d’abord, avec le soutien financier à des réhabilitations d’écoles, à l’équipement de ces écoles, à la construction d’abris, mais aussi à la construction de logements au profit des populations déplacées, ou encore, en lien étroit avec l’action de la première dame ukrainienne, Madame Zelenska, de l’assistance alimentaire qui nous a permis d’offrir à plus de 150.000 enfants ukrainiens des repas gratuits. Ce cri du cœur et ce cri du ralliement, nous le poussons aujourd’hui, 1er décembre, à l’occasion d’une journée particulière pour l’Ukraine, puisqu’il y a 34 ans, le 1er décembre 1991, les Ukrainiens poussaient un cri, celui de l’Indépendance, en votant à leur écrasante majorité à plus de 90% lors du référendum en faveur de l’indépendance de l’Union soviétique, y compris dans les régions comme la Crimée, dans les régions comme le Donbass, où l’on voudrait nous faire croire qu’on est en réalité en Russie.
Author: Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
Published at: 2025-12-01 17:51:25
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