En Allemagne, l'AfD est divisée entre partisans de Poutine, comme le député du Bundestag Steffen Kotré, qui a critiqué les livraisons d'armes à l'Ukraine, le vice-président du parti Markus Frohnmaier, dont les campagnes électorales ont bénéficié de financements russes, ou encore le patron du parti en Thuringe Björn Höcke, d'un côté, et partisans de Trump, comme Alice Weidel, présidente du groupe parlementaire ou Tino Chrupalla, le coprésident du parti. Ce qui est réaliste, c'est de contourner le droit de veto de gouvernements manifestement hostiles, comme celui de Viktor Orban, en multipliant le format de « coalitions de volontaires », puisqu'il est acquis que les intérêts et les positions divergent. Les « cryptopoutinistes » qui s'inquiètent des mesures défensives que l'Otan serait amenée à prendre, mais qui font mine de ne pas voir les attaques multiformes de la Russie contre l'Europe devraient se souvenir du fameux « test du canard », écrit Il Foglio : « Si ça ressemble à un canard, que ça nage comme un canard, que ça cancane comme un canard, alors c'est très probablement un canard.
Author: Brice Couturier
Published at: 2025-12-15 18:45:00
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