C'était en 1975, lors de la 28e édition, que la présidente du jury, Jeanne Moreau, a remis le sacre au jeune cinéaste d'une quarantaine d'années, déjà distingué huit ans plus tôt pour son long-métrage Le Vent des Aurès, Prix de la première œuvre. Cette fresque, qui court de 1931 à 1954, est divisée en six chapitres : Les Années de cendre (la sécheresse, la misère et l'abandon de la terre par les paysans), L'Année de la charrette (la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences sur le pays), Les Années de braise (à la fin de la guerre, la flambée de conscience politique contre le colonisateur), L'Année de la charge (les élections de 1947, le choix entre le légalisme et le soulèvement), Les Années de feu (la révolte dans les campagnes, l'organisation des maquis) et Le 1er novembre 1954 (la révolte qui devient révolution). Pour l'histoire, lors de sa présentation à Cannes en 1975, des militants de l'OAS (Organisation de l'armée secrète) sont soupçonnés d'avoir voulu perturber le festival en multipliant de fausses alertes à la bombe.
Published at: 2025-08-03 08:10:27
Still want to read the full version? Full article