Changement climatique : face au “greenlash”, les dirigeants doivent susciter l’espoir

En réalité, ce constat évident résume bien le dossier que le magazine libéral consacre, dans son édition du 2 août, à ce qu’il nomme le “greenlash”, contraction de backlash – un “retour de bâton” faisant suite à un progrès, en l’occurrence environnemental – et de green (“vert”), en cours dans le monde. D’après une étude de l’Eurobaromètre relayée par le magazine, la lutte contre le changement climatique a aussi rétrogradé parmi les priorités des Européens depuis 2019, une séquence marquée par la pandémie, mais aussi les incertitudes géopolitiques et économiques liées à la guerre en Ukraine et au retour de Donald Trump. “Inverser la tendance demandera du courage et de nombreux efforts”, estime The Economist, qui appelle les dirigeants européens à “faire en sorte de convaincre leurs concitoyens que le jeu en vaut la chandelle” et à “renforcer l’adhésion de l’opinion publique pour qu’il soit plus difficile de revenir sur les avancées acquises”.