Alain De Neve cite notamment la répétition des survols, la nature des cibles choisies, le fait que la Belgique n'est pas le seul pays de l'OTAN concerné (les Pays-Bas et le Danemark, par exemple, ont aussi été survolés) et les résultats du recensement de ce genre d'actions par des centres de recherches prestigieux. Selon le chercheur, la nature des sites survolés "amène forcément à la conclusion qu'on a affaire à un adversaire qui tente de recueillir du renseignement, de cartographier des installations, de répertorier et faire la mesure de plusieurs paramètres tels que les postures des sentinelles, les endroits où sont installés les radars, la fenêtre de réaction aussi des autorités par rapport à un incident de ce type, etc.". Dans la situation actuelle, la crainte n'est pas d'avoir une attaque massive de la Russie contre l'ensemble des pays de l'OTAN, précise tout de suite Alain De Neve : "La Russie n'est pas assez folle pour le faire.
Author: Adélie Reginster
Published at: 2025-11-03 14:07:53
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