Selon l'AdemeAdeme (Agence de la transition écologique) et l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse), l'empreinte carbonecarbone du numérique pourrait tripler à l'horizon 2050, alors que celle-ci représente déjà 4 % des rejets de gaz à effet de serregaz à effet de serre dans l'atmosphèreatmosphère au niveau mondial. Cette contribution exponentielle au dérèglement climatique va affaiblir la capacité du réseau à conserver sa forme actuelle et son rythme de développement, car elle participe à l'augmentation des températures, renforce le stress hydriquestress hydrique, accélère le déclin de la biodiversitébiodiversité, favorise l'intensification des catastrophes naturellescatastrophes naturelles, autant de facteurs qui compliquent l'accès aux quantités considérables d'énergieénergie et de matériaux nécessaires au fonctionnement et à la croissance du numérique. Par le passé, les crises économiques ne naissaient pas de la mise en circulation de produits hypothécaires toxiques ou d'un ventvent de panique chez les investisseurs, mais de l'incapacité à extraire suffisamment de métal du sol pour battre la monnaie, étant donné qu'il y avait une limite physiquephysique, dépendante de l'énergie et du nombre de bras dont on disposait, à ce type d'opération.
Author: Arnaud Pagès, Journaliste
Published at: 2025-10-05 13:08:11
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