"Personne ne le dira à haute voix mais un tel score le place forcément au centre du jeu pour la suite, d'autant plus dans un contexte où tout le monde s'y voit et où les victoires sur un nom sont devenues très rares", analyse un sénateur LR. Désormais à la tête d'un parti qui compte une dizaine de ministres et près de 170 parlementaires, Bruno Retailleau peut se targuer de mettre ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy qui s'était servi de la place Beauvau et de son parti pour arriver à l'Élysée deux ans plus tard. Durant la fin de la campagne des LR, Laurent Wauquiez avait d'ailleurs eu beau jeu d'expliquer que le ministre de l'Intérieur n'hésiterait pas à se retirer au profit du maire du Havre quelques mois avant la présidentielle, sondages à l'appui de sa démonstration.
Published at: 2025-05-19 14:06:25
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