Ces trois films de Martin Ritt qu’il faut absolument (re)voir

Ces trois films de Martin Ritt qu’il faut absolument (re)voir


L'ancrage à gauche, la persécution maccarthyste, la science de la direction d'acteurs sont autant d'éléments qui nourrissent sa filmographie abondante (26 longs-métrages) dont on ne retient souvent que la formidable adaptation de John Le Carré L'Espion qui venait du froid (1965), avec un Richard Burton habité, et le film engagé Norma Rae (1979) sur une lutte syndicale dans une usine de coton (un film qui valut un oscar de la meilleure actrice à Sally Field). Le milieu, filmé pour l'essentiel en décors naturels, est le même – celui des dockers de New York –, la musique symphonique de Leonard Rosenman évoque fortement celle de Leonard Bernstein, et le look de John Cassavetes qui ne quitte pas son blouson évoque fortement celui de Marlon Brando. Alors au sommet de sa gloire de comique, l'auteur de Woody et les robots (1973) confie : « J'avais de fortes réserves à l'idée de jouer dans un film que je n'avais pas écrit et sur la mise en scène duquel je n'aurais aucun contrôle.

Author: Florence Colombani


Published at: 2025-10-19 18:30:00

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