Certes, il serait logique de refuser la reconnaissance de la Palestine si Israël la reconnaissait et que la Palestine refusait de faire de même à son égard. Si l'on n'appliquait pas la logique du "deux poids, deux mesures", on pourrait alors exiger d'Israël qu'il exclue du gouvernement les partis d'extrême droite qui n'hésitent pas à recourir à la terreur pour multiplier les colonies, étendre Israël de la mer au Jourdain, et forcer les Palestiniens à migrer vers d'autres pays. Le problème, c'est qu'Israël n'est nullement prêt à accepter de telles demandes, qui paraissent pourtant des contreparties logiques aux conditions exigées du Hamas et des autorités palestiniennes : le gouvernement israélien actuel n'est nullement prêt à reconnaître la Palestine, à écarter les partis d'extrême-droite, à s'engager sur les normes limitant le recours à sa puissance militaire, pas plus qu'à libérer tous les prisonniers politiques.
Author: Contribution externe
Published at: 2025-08-09 06:00:51
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