Ainsi, après la chute de Bachar al-Assad, renversé par une coalition de rebelles islamistes sunnites, les violences contre la communauté alaouite, qui ont fait plus de 1 700 morts, puis contre les Druzes, ainsi qu’un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités. « Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire [aux Druzes, NDLR] et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie », ont justifié dans un communiqué commun le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et le ministre de la Défense, Israël Katz. Le chef Walid Joumblatt a exhorté les Druzes de Syrie à rejeter « l’ingérence israélienne » et les leaders druzes de Syrie ont réaffirmé leur loyauté envers une Syrie unie, certains appelant cependant à une protection internationale après les violences du printemps.
Author: Service Actu
Published at: 2025-07-15 14:00:34
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