Alors que le gouvernement de l'État hébreu continue d'être matériellement soutenu par l'Occident dans sa guerre dans la bande de Gaza, recevant notamment une aide militaire conséquente des États-Unis comme de la France, la cote du Premier ministre israélien semble pourtant avoir été entamée par deux ans d'entreprise de plus en plus qualifiée de «génocidaire». Depuis une semaine, après des annonces faites respectivement le lundi 14 et le mercredi 16 juillet, le gouvernement de Benyamin Netanyahou a perdu coup sur coup le soutien de deux partis ultraorthodoxes, Judaïsme unifié de la Torah (UTJ) et le Shas, tous deux opposés à la levée de l'exemption de service militaire dont bénéficient jusqu'à présent les étudiants juifs ultraorthodoxes (ou haredim, littéralement «craignant Dieu»). Benyamin Netanyahou a bâti son actuelle majorité en ralliant à son parti du Likoud des formations ultraorthodoxes et celles ultranationalistes d'extrême droite, en échange de généreuses subventions publiques et du maintien de l'exemption de service militaire pour les haredim, acquise en 1948 et qui concerne aujourd'hui 13% de la population israélienne.
Author: Léa Polverini
Published at: 2025-07-22 18:55:00
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